Programme définitif (du vendredi 5 au mardi 16 avril 2019)
programme à télécharger en PDF: programme-définitif-Japon-5-16-avril-2019-.pdf
Prix :
2.990 € (sur base chambre double).
80 € de supplément en chambre individuelle.
Paiement par virement à Exaltavit Humiles : FR76 3000 3017 9200 0372 9076 086 ou chèque au même ordre adressé chez M. et Mme Daniel Debris, 14 rue Prof. Fleury, 76130 Mont-Saint-Aignan.
Logement :
* 6 au 9 avril et 10-12 avril : maison de retraite des Sœurs de l’Annonciation à Nagasaki
* 9 avril : Yuumei Hotel à Unzen
* 12-13 avril : Akita Castle Hotel
* 13-16 avril : maison de retraite des pères passionnistes Mefu près d’Osaka et Kyoto
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Vendredi 5 avril 2019
21h : départ de Roissy CDG, terminal 2E par Korean Air (vol K2 910 – 9h de vol de nuit, 7h de décalage horaire).
Samedi 6 avril 2019
15h : arrivée à Séoul Incheon (3h35 de transfert).
18h35 : départ de Séoul ICN (vol KE 781) (1h20 min, pas de nouveau décalage).
19h55 : arrivée à l’aéroport de Fukuoka (FUK)
21h : transfert en car à l’hôtel à Nagasaki (150 km, 2h)
Nuit à Nagasaki
Visite de Nagasaki et de ses environs
Du dimanche 7 avril au jeudi 11 avril 2019 : 5 jours pleins (6 nuits)
« Le long cap » en japonais est le cœur historique du catholicisme japonais et partant, de notre pèlerinage car sa situation tout au sud de l’archipel (hormis l’archipel des Ryukyu) sur l’île de Kyushu attira avec sa belle baie les galions portugais et les jonques chinoises pour le commerce. Durant l’isolement (sakoku) entre 1641 et 1853, ce fut la seule ville ouverte à certains étrangers.
Quartier d’Urakami
Visite du parc de la paix (Heiwa-koen) avec sa statue pointant le pan de ciel où eut lieu l’explosion en vol à 580 m d’altitude tandis qu’une colonne de marbre noir marque l’hypocentre de l’explosion du 9 août 1945. À ces côtés, les ruines de l’ancienne cathédrale détruite par la bombe atomique. Ne survécut miraculeusement qu’un visage de la Vierge, pourtant en bois, aux yeux crevés comme pour montrer que la Mère de Dieu n’en peut plus de voir les péchés, la méchanceté et la violence des hommes. Construite en 1895, elle était la plus grande d’Asie et le principal lieu de culte catholique au Japon. La nouvelle cathédrale à deux tours de briques rouges fut rebâtie en 1959, à 500 m de là. À 5 min se trouve la maison du docteur Nagai Takashi et de son musée.
Chapelle des Chrétiens cachés (sites des églises santa Maria et saint Joseph).
Le musée de la bombe atomique présente de manière émouvante la vie avant et après la bombe Fat man composée de 7 kg de plutonium pour mieux percevoir réellement ses désastres et des 70.000 victimes (plus autant d’irradiés morts ensuite) évoquées par autant de diodes lumineuses dans le mémorial national pour la paix.
Le Mémorial des 26 martyrs chrétiens du 5 octobre 1598 se tient à peu de distance de la gare, au sommet de la colline de Nishizaka où s’élève une stèle depuis 1962. Un petit musée retrace leur histoire.
Le musée d’histoire de Dejima reconstitue cette petite île construite en 1636 pour empêcher l’expansion catholique et y concentrer les rares marchands étrangers autorisés (une douzaine d’employés de la compagnie hollandaise des Indes orientales), servant alors d’unique point de contact entre le Japon et l’étranger. En 1720 lorsque fut levée la censure sur les livres hollandais, des centaines d’étudiants vinrent y étudier les sciences occidentales. Pierre Loti vécut ici avec une courtisane devenue sa femme le temps d’un printemps, la vénale et cynique Okane-san de Madame Chrystanthème. Le naturalise allemand Philippe Franz von Siebold séjourna six ans qui donna le nom de sa femme à l’hortensia (hydrangea otakusa dérivé d’Otaki-san).
Promenade dans le quartier Hanamo-Machi avec ses temples.
Le quartier Oranda-zaka ou pentes hollandaises évoque le quartier de type colonial lorsque le confinement des étrangers fut levé à partir de 1859. Visite de Glover garden qui a restauré d’anciennes maisons en bois à l’occidentale. Parmi celles-ci, la maison de Thomas Glover doit son nom à un aventurier écossais qui devint marchand d’armes et industriel. Il aurait inspiré, par ses relations avec une geisha l’opéra de Puccini Madame Butterfly.
L’église catholique d’Oura fut construite à partir de 1865 par le P. Petitjean et scella la retrouvaille des chrétiens cachés.
Mémorial de S. Maximilien Kolbe à Oura.
L’église des 16 martyrs de Nakamashi commémorant les membres de la famille dominicaine dont S. Laurent Ruiz et Guillaume Courtet.
Couvent de S. Maximilien Kolbe à Hongouchi (Sei Kolbe KinnenKan).
S. Maximilien Marie Kolbe (1894-1941), touché par des païens rencontrés dans le train, demanda à son supérieur la permission d’aller au Japon pour y fonder, comme en Pologne à Niepokalanów, une cité de l’Immaculée. Celui-ci lui demanda s’il avait de l’argent, s’il parlait la langue, s’il avait des soutiens locaux. Il n’avait rien de tout cela mais l’attendait de Dieu. Le martyr d’Auschwitz arriva au Japon en 1930 accompagné de quatre frères et y demeura six ans comme missionnaire. Il y fonda Mugenzai no Sono ou le jardin de l’Immaculée sur la crête de Nagasaki, dans le sens opposé à la ville et à l’ensoleillement : personne ne comprend ce choix. Mais après le cataclysme de la bombe atomique le 9 août 1945, qui toucha en plein la cathédrale, il restera seul intact et personne ne périra dans l’enceinte du Couvent. Le relief les avait protégés de la bombe pourtant sept fois plus puissante qu’Hiroshima mais qui fit heureusement moins de morts.
Montée en téléphérique sur le Mont Inasa pour jouir d’une fabuleuse vue sur la baie de Nagasaki.
Excursion dans la presqu’île de Shimabara :
Le château de Shimabara est une reconstitution de celui originellement érigé de 1618 à 1624 par Matsukura Shigemasa pour mener sa politique anti-chrétienne. Le petit musée évoque la révolte des Chrétiens de 1637 et sa terrible répression.
Promenade à Buke-yashiki, quartier des samouraïs authentique.
Mémorial du désastre du Mt Unzen. Cette région volcanique, comme tout le Japon connut en 1991 une meurtrière éruption faisant 43 morts dont le couple de vulcanologues français Kraft.
Montée en téléphérique sur le Mt Unzen et promenade dans la ville d’Unzen, ancienne station prisée des Européens et Américains.
Excursion sur l’île d’Amakusa qui compte aujourd’hui encore 10% de chrétiens au lieu des 1% de la moyenne japonaise.
Vendredi 12 avril 2019
7h55 : départ de Nagasaki (NGS) (vol JAL 606).
9h25 : arrivée à Tokyo Haneda (HND).
10h55 : départ de HND (JAL 163).
12h05 : arrivée à Akita (AXT).
Visite Akita (1 nuit, 1 jour et demi)
Du vendredi 12 a-m au samedi 13 avril soir
Messe au couvent des apparitions
Musée des Beaux-Arts d’Akita
L’autre attraction d’Akita et sans doute l’unique pour ceux qui ne sont pas catholiques est la célèbre peinture de Fujita Tsuguharu (1886-1938) ou Léonard Foujita. Le musée épuré, de 2013, est fait sur mesure pour servir d’écrin à l’immense peinture Événements à Akita mesurant de 20,5 m sur 3,65 m. Le peintre vantard répondit à un défi qui lui fut lancé par le collectionneur Hirano Masakichi : « si vous êtes vraiment le plus grand artiste du siècle, vous devriez pouvoir peindre le plus grand tableau du monde » ! Il le releva en 17 jours seulement à raison de 10h par jour. Le thème en est les fêtes des 4 saisons.
Samedi 13 avril 2019
Messe à Akita
9h : départ pour Kakunodate
Visite de Kakunodate
Cette ville à 68 km à l’Est d’Akita évoque la forte hiérarchisation sociale : les guerriers (bashi
dont les samouraïs qui dépendent du shogun et de ses gouverneurs militaire ou damyo), les paysans (nomin), les artisans (kogyo) et les marchands (shonin), honnis car ils ne produisent pas. On peut y voir un quartier samouraï (buke-yashiki) donnant sur le Nord car porte ouverte aux esprits malfaisants (6 maisons se visitent) et le quartier des marchands.
Gorges de Dakigaeri
17h55 : départ d’Akita (AXT) (vol ANA 1656)
19h40 : arrivée à Osaka Itumi (ITM)
Transfert vers Kyoto
Nuit à Kyoto
Visite de Kyoto (3 nuits, 2 jours)
Du dimanche 13 au lundi 15 avril
Palais impérial (Kyoto Gosho)
Il vit le jour à 2 km en 794 et de nombreux incendies incitèrent à le déplacer dans ce parc de 85 ha en 1788, ce qui ne servit de rien, malheureusement. La version actuelle date de la fin du XIXe s. mais reconstituant la période Heian. Dans le pavillon central, la salle du couronnement des empereurs Taisho et son fils Showa (Hirohito).
Musée national de Kyoto
Avec celui de la nouvelle capitale Tokyo, c’est le plus réputé du Japon pour un parcours d’histoire et d’histoire de l’art japonais.
Temple Kiomizu-dera
Réparti en sept pavillons, un beffroi et une pagode s’étageant à flanc de la montagne de l’Est, il fut fondé en 798 par le moine Enchin comme temple de l’eau limpide sur une vaste terrasse en bois dominant la ville.
Promenade dans le quartier de Gion, quartier des geihas, chargées de divertir les repas d’affaire de leurs talents artistiques.
Fushimi Inara Taisha
Sanctuaire shinto célèbre pour ses portes cramoisies (torii) au nombre d’environ 30.000, serpentant à flanc de colline, dédié à Inari, protectrice du riz, et son animal est le renard qui détient les clés du grenier à riz.
Villa impériale de Shungaku-in
Située au pied des montagnes Higashiyama, elle servit de villégiature à l’empereur Go-Mizuno-o (1596-1680), les villas s’étagent dans un beau parc de 28 ha (inférieure, intermédiaire et supérieure, la plus belle).
Jardin des mousses (Saiho-ji)
Dessiné en 1339 par le moine Muso Soseki (1275-1351), pour le temple de Koke-deva, c’est le premier jardin zen, étagé en haut et bas. La variété des 120 mousses n’étaient pas voulue mais survint juste à l’ère Meiji quand il fut abandonné.
Attention : il est difficile d’obtenir l’entrée pour les groupes pour ces deux visites, susceptibles d’être remplacées par une autre.
Promenade de détente dans la forêt de bambous d’Arashiyama.
Mardi 16 avril 2019
9h30 : départ d’Osaka Kansaï KIX (vol KE 722 – 1h50 min).
11h20 : arrivée à Séoul ICN (escale d’1h45 min).
13h05 : départ de Séoul (vol KE 909 12h25 min).
18h30 : arrivée à Paris CDG 2E.