Prochains pèlerinages prévus:
à Rome (du mercredi 1er mai au dimanche 5 mai 2024)
en Angleterre (par ferry) (du lundi 15 au mardi 23 juillet 2024)
en Ouzbékistan (du dimanche 20 octobre au samedi 2 novembre 2024)
Association Exaltavit Humiles
Extrait de l'interview donnée sur le Salon Beige le 20 janvier 2020
J’organise depuis 2005 des pèlerinages. Tout avait commencé lorsque j’étais séminariste à Rome au séminaire pontifical français. Comme la Ville éternelle est très attractive, je recevais beaucoup de sollicitations de ma famille au sens très large et d’amis. Et, si j’appréciais énormément de recevoir des visites, je me devais d’abord à mon devoir d’état. Je décidai donc de rassembler les visites pour éviter d’être dispersé dans mes études tout au long de l’année.
Cela commença avec 11 personnes en 2005, puis 27 en 2006, etc… par le bouche à oreille où des amis d’amis venaient. Naturellement, après avoir quitté Rome, je me suis vite diversifié en proposant 1 ou 2 pèlerinages par an, soit pour une douzaine de jours en été ou pour un long week-end dans l’année : j’ai ainsi emmené 588 personnes dans 20 pèlerinages en Pologne, Jordanie-Israël, États-Unis (de Washington à New York), Autriche-Hongrie, Italie du Sud, Turin, l’Adriatique de Venise à Kotor (Italie, Croatie, Bosnie-Herzégovine et Monténégro), Prague, Malte, Bavière-Autriche-Suisse-Liechtenstein, Arménie, Kazakhstan, Russie, Italie du Nord (Tyrol du Sud et Vénétie), Géorgie. Et je n’ai que le bouche à oreille. Certains en sont à leur 13e pèlerinage car ils sont des afficionados mais il y a aussi des nouveaux toujours accueillis en toute charité. Des personnes seules qui ne savent pas toujours avec qui partir trouvent chez moi un cadre convivial.
Et cette année 2020, outre Rome de nouveau qui est déjà complet, je propose un très beau pèlerinage estival qui sera en Roumanie du dimanche 26 juillet au mercredi 5 août 2020.
Tout s’est progressivement structuré et je préside actuellement une petite association familiale appelée Exaltavit Humiles (« il élève les humbles », paroles tirées du Magnificat que j’aime beaucoup). Même sans l’agrément touristique, l’État autorise 2 à 3 voyages par an pour les associations. Mes parents s’occupent avec la rigueur d’anciens commerçants de la gestion administrative et moi de la conception des pèlerinages, de leur organisation et de leur accompagnement culturel et spirituel.
Comme j’ai la chance d’avoir vécu 11 ans à l’étranger (5 ans à Rome, 16 mois en Autriche à Wiener Neustadt et Vienne, autant en Allemagne à Munich puis à Fribourg en Suisse, 1 an à Washington) et que je parle couramment l’allemand, l’italien et l’anglais, avec un bon niveau en russe, j’ai une expérience très approfondie de certaines régions. Dans ces cas-là, je prends tout en charge moi-même sans aucun intermédiaire. Quand la destination est plus complexe comme pour l’ex-Union soviétique, j’ai la capacité de trouver des contacts locaux pour m’aider quand il faut un accompagnement par une agence locale. Mais dans tous les cas, c’est moi qui fixe entièrement l’itinéraire de ma propre conception, ainsi que tous les détails et je n’aime pas l’approximation mais j’apprécie d’aller au fond des choses (la Gründlichkeit allemande).
Je ne ferais pas tant d’efforts si je proposais la même chose que les agences de voyages chrétiennes. Mon cocktail est le suivant : du spirituel (sanctuaires, figures de sainteté, messe quotidienne avec homélie ciblée, chapelet dans le car), de l’historique (châteaux, musées souvent autour des familles royales), des beautés de la nature, de la gastronomie. L’ambiance est celle d’une saine amitié chrétienne, avec une dimension familiale puisque mes parents participent généralement. Je soigne les hôtels et les repas car en voyage, si le rythme est parfois un peu soutenu, pour ne pas blesser la charité, une convivialité de la table et un bon repos sont des éléments essentiels.
Je m’efforce de proposer soit des destinations originales, soit pour des destinations plus connues une thématique originale, soit des visites sortant de l’ordinaire avec ouverture de lieux privés inaccessibles au public ou des rencontres avec des membres de famille royale ou de la haute aristocratie, des personnalités de l’Église (prélats ou témoins de l’Évangile, communautés religieuses).
Par exemple, j’ai proposé un pèlerinage expiatoire pour les martyrs du Goulag au Kazakhstan ainsi qu’autour de la personnalité si attachante et réconfortante de Mgr Schneider comme héraut de la vraie foi, et le magnifique sanctuaire de Notre-Dame de Fátima de Karaganda. À Rome, pour l’Ascension, nous aurons une rencontre avec le cardinal Burke.
En Autriche, je fis ouvrir le musée des beaux-arts pour faire sortir des réserves la robe de Zita au sacre de Budapest le 30 décembre 1916 et dans la sacristie de l’église Mathias nous pûmes accéder aux trônes et aux ornements liturgiques, ainsi que la couronne archiducale d’Autriche dans l’abbaye de Klosterneubourg. Nous eûmes de nombreuses rencontres d’archiducs nous ouvrant personnellement les portes de leur demeure (à Persenbeug, Bad Ischl). À Venise, une petite-fille de Zita, la comtesse Czarnocki-Lucheschi, nous donna son témoignage sur sa grand-mère dans un palace où nous arrivâmes au saut de l’avion en vaporetto, accueillis au Prosecco. À Međugorje, l’archiduchesse Milona (branche des palatins de Hongrie) nous livrait son approche des apparitions de la Sainte-Vierge. Dans un registre plus léger, j’organisai un bal à Budapest, dans la tradition de l’Empire. À New York, j’emmenai mes pèlerins voir une comédie musicale à Broadway et fit un dîner d’adieu à Hyde Park dans l’université gastronomique des États-Unis.
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